Bon, il est peut-être temps de mettre ce blog à jour !
Je n’ai pas pris beaucoup de notes, du coup je vais tenter de me souvenir de
tout ce que j’ai bien pu faire de marquant …
(J'éditerai ce post autant de fois que je le devrais afin de mettre tout à jour. Patientez encore un petit peu, s'il vous plaît. C'est en cours. Je vous mets un petit bout parce que je me sens vraiment coupable de ne rien raconter ...)
5 Août : Un peu d’art
Le matin, mes
parents d’accueil m’ont emmené dans le musée d’art de Hagi : c’était
génial ! Avant d’entrer, on a fait un petit badge personnalisé où l’on
choisissait l’image que l’on voulait mettre parmi celles proposées. J’ai choisi
la fameuse vague à la japonaise au style des vielles estampes. Ensuite, on m’a
embauché pour faire de la musique : je devais taper sur du bambou avec un
maillet au rythme des contrebasses. Une dame m’a montré l’ordre que je devais
respecter puis après 5 bonnes minutes d’entraînement, mon faible sens du rythme
a enfin bien voulu coopérer. Je m’en suis plutôt bien sortie.
Après cette
petite activité musicale, on est enfin entré. Il y avait vraiment un peu de
tout : de vielles estampes racontant de vieilles légendes ainsi que des
sculptures récentes d’un homme dont j’ai malheureusement oublié le nom qui
montraient des créatures mythologiques et des paysages sortant tout droit du
vieux Japon folklorique. Il y avait aussi beaucoup de poteries : Hagi est
d’ailleurs célèbre pour ça.
Bref, la matinée s’est donc achevée cependant pas la
journée ! On m’a emmené directement après dans une sorte de salle de
concert et je savais fichtrement pas ce qu’on allait y faire. Puis là, on
croise mon conseiller qui nous donne des places pour voir la représentation
d’une certaine Ayumi Nagaoka. On rentre donc,
nous prenons place puis je vois un superbe piano au centre de la scène.
Ah d’accord. Bon maintenant j’ai un petit indice sur ce que je vais voir !
(ou du coup, écouter.)
Le spectacle était magnifique à entendre. Cette jeune femme,
en plus d’être jolie, avait vraiment du talent. Elle a joué un peu de tous les
registres : très joyeux, triste à en pleurer ou fougueusement. Ça n’était
pas des morceaux que je connaissais, je soupçonnais même d’avoir en face de moi
la compositrice. Le spectacle a duré un peu moins de deux heures (avec
entracte) puis après, on est allé dans un petit magasin qui vendait du
brique-à-braque et … des glaces ! *ç* Le monsieur qui s’en occupait est un
grand fan de guitare et de français. Du coup, j’ai pu déguster ma glace avec en
fond le son de la guitare et du franponais.
Il m’a ensuite dit que son gendre était français et qu’il était là
actuellement ! Mais qu’il se reposait … dommage. J’avais vraiment envie de
parler français, je n’avais pas tenu une discussion dans ma langue natale
depuis quelques jours et ça me manquait un peu. J’avais l’impression de
toujours être réduite, de ne pas pouvoir m’exprimer. Et ça commençait un peu à
m’agacer. Un peu comme si au final, on m’avait enlevé ma capacité de
communication. Moi qui adore parler, ça me faisait vraiment tout drôle. Oui, quelle
drôle de sensation …
Finalement, quelques minutes plus tard, le français est
arrivé ! On a entamé la discussion et j’ai parlé jusqu’à ne plus pouvoir.
Un bien fou. Ma mère d’accueil me regardait avec des yeux ronds. Elle ne m’avait
jamais vu autant bavarde. Je lui ferais bien la conversation à elle, mais mon
niveau de japonais est encore assez lamentable, malheureusement…
Bref, après nous sommes rentrés et je me suis avachie sur le
canapé. Les journées japonaises, c’est vraiment exténuant. Chaleur + langage à
décrypter + marche = Lou au dodo !
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